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Maladie de Lyme (mise à jour mai 2019)
La Commission belge de coordination de la politique antibiotique (BAPCOC), en concertation avec la Société Belge d’Infectiologie et de Microbiologie Clinique, a publié une recommandation sur la maladie de Lyme (syn. borréliose de Lyme ou simplement borréliose), reposant sur les données scientifiques les plus récentes. Cette recommandation a été rédigée suite à une controverse concernant la "maladie chronique de Lyme", un concept qui n’est pas clairement défini, et qui est parfois prise en charge par de longues cures d’antibiotiques, souvent avec différents antibiotiques : il n’existe aucune preuve scientifique étayant une telle approche, et l’antibiothérapie peut être à l’origine d’effets indésirables parfois graves. La recommandation (2017) est disponible sur le site Web du BABCOC. Un résumé détaillé de cette directive est paru dans les Folia de mai 2015; ce texte est toujours d’actualité.
– La surveillance sérologique et clinique montre que le nombre de cas de maladie de Lyme est resté assez stable ces 10 dernières années.
– La prévention primaire consistant à éviter les morsures de tiques est la meilleure prophylaxie (port de vêtements protecteurs, utilisation de répulsifs). Dans la situation belge, aucune prophylaxie antibiotique n’est recommandée après une piqûre de tique.
– En cas de manifestations cliniques de la maladie de Lyme, un traitement antibiotique est toujours indiqué. Des détails sur le choix et la posologie dans les soins ambulatoires sont donnés ci-dessous.
– Pour poser le diagnostic, il est essentiel de prendre en compte le contexte clinique et épidémiologique, surtout dans les formes précoces de la maladie.
– Pour le diagnostic des formes tardives, outre les manifestations cliniques, la sérologie et l’analyse du liquide cérébrospinal (concernant la neuroborréliose) sont déterminantes.
– Chez les patients présentant des symptômes persistants attribués à la maladie de Lyme (p.ex. plus de 2 ans), il n’existe aucune preuve quant à l’utilité d’un traitement antibiotique à long terme [voir Folia mai 2016].
– La surveillance sérologique et clinique montre que le nombre de cas de maladie de Lyme est resté assez stable ces 10 dernières années.
– La prévention primaire consistant à éviter les morsures de tiques est la meilleure prophylaxie (port de vêtements protecteurs, utilisation de répulsifs). Dans la situation belge, aucune prophylaxie antibiotique n’est recommandée après une piqûre de tique.
– En cas de manifestations cliniques de la maladie de Lyme, un traitement antibiotique est toujours indiqué. Des détails sur le choix et la posologie dans les soins ambulatoires sont donnés ci-dessous.
– Pour poser le diagnostic, il est essentiel de prendre en compte le contexte clinique et épidémiologique, surtout dans les formes précoces de la maladie.
– Pour le diagnostic des formes tardives, outre les manifestations cliniques, la sérologie et l’analyse du liquide cérébrospinal (concernant la neuroborréliose) sont déterminantes.
– Chez les patients présentant des symptômes persistants attribués à la maladie de Lyme (p.ex. plus de 2 ans), il n’existe aucune preuve quant à l’utilité d’un traitement antibiotique à long terme [voir Folia mai 2016].