Ce mois-ci dans les Folia

Lors de l’arrêt progressif d’un antidépresseur, le médecin doit être en mesure de donner des avis concrets à son patient pour s’assurer que cela peut se faire avec le moins de problèmes possible.  Ces recommandations pouvant être assez complexes, ce numéro des Folia indique les points importants pour cet arrêt progressif et contient des schémas dégressifs concrets avec des informations complémentaires sur les unités de dosage en magistrale si celles-ci s’avèrent nécessaires.
 
Les avis concernant la place de l’acide acétylsalicylique (AAS) dans la prévention cardiovasculaire primaire ont déjà été modifiés à plusieurs reprises dans le passé.  Selon les données actuellement disponibles, l’AAS n’a pas sa place dans la prévention cardiovasculaire primaire, sauf peut-être chez les patients qui présentent le risque cardiovasculaire le plus élevé avec un risque faible de saignement. Une notion importante dans ce contexte est que les critères utilisés pour représenter le risque cardiovasculaire ne sont pas toujours les mêmes, mais que ceux-ci peuvent différer selon l’étude ou la directive faisant référence à un tel risque.  Certaines analyses du risque cardiovasculaire évaluent un risque de morbidité cardiovasculaire et d’autres un risque de mortalité cardiovasculaire.  Les critères d’évaluation cardiovasculaires lors de l’évaluation du risque de morbidité cardiovasculaire ne sont non plus pas toujours les mêmes.  Il est donc essentiel de bien analyser cela lorsqu’on lit un pourcentage de risque cardiovasculaire avec la qualification correspondante de faible/modéré/élevé.