Ce mois-ci dans les Folia

Les antipsychotiques sont très souvent utilisés pour le traitement symptomatique des troubles comportementaux et psycholoqiques des personnes âgées souffrant de démence. L'efficacité est limitée mais les effets indésirables nombreux et un arrêt de traitement devrait être régulièrement envisagé. Dans ce numéro des Folia, nous discutons des modalités d’arrêt progressif des antipsychotiques chez les personnes atteintes de démence. Quel est le risque de rechute et de symptômes de sevrage?
Les antidépresseurs du groupe des inhibiteurs sélectifs de recapture de sérotonine (ISRS) ou de noradrénaline  (ISRN) constituent une autre classe de médicaments psychotropes très utilisés. Ceux-ci présentent parmi les effets indésirables un risque accru d'hémorragies (peau, muqueuses, système digestif surtout). Il est également démontré un risque accru d'hémorragies lors de l'accouchement. L'utilisation de ces antidépresseurs doit donc être évité en fin de grossesse ou en tous cas particulièrement bien évalué chez la femme enceinte.

Le rivaroxaban (à faible dose) en association avec l'acide acetylsalicylique dispose d'une nouvelle indication dans la prévention des accidents athérothrombotiques chez des adultes souffrant d'une maladie coronarienne ou d'une artériopathie périphérique symptomatique à haut risque d'évènements ischémiques. Nous discutons les limites de cette indication au vu des risques d'hémorragie.

L'actualité place la lutte contre la pandémie virale COVID-19 en tête des préoccupations sanitaires urgentes. Celles-ci ne doivent cependant pas occulter le besoin de bases pharmacothérapeutiques rationnelles et d'une bonne maîtrise des risques. Dans ce numéro, nous publions les communiqués "Bon à savoir" qui ont paru dans la période du 27 mars au 24 avril. Pour rester informé(e) de nos articles sur le COVID-19: voir la page sur notre site Web regroupant tous les articles à ce sujet.