Ce mois-ci dans les Folia
La place des divers anticoagulants oraux a déjà fait l’objet de plusieurs articles des Folia. Lorsqu’une prévention des accidents thromboemboliques par des anticoagulants oraux est indiquée à long terme, il est essentiel de bien évaluer le choix de l’anticoagulant oral et de toujours veiller à ce que la dose adéquate soit utilisée. Dans le cas des antagonistes de la vitamine K, la posologie est adaptée en fonction de l’INR et on sait que l'effet obtenu est optimal lorsque l’INR reste dans les limites fixées. En ce qui concerne les anticoagulants oraux directs (AOD), plusieurs facteurs peuvent nécessiter une adaptation de la dose, notamment une diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée en fonction des recommandations des RCP, mais dans la pratique on constate que ceci n’est pas toujours correctement appliqué. Le présent numéro se penche sur les facteurs dont il faut tenir compte pour déterminer la dose des AOD, et sur les difficultés que cela engendre.
Une sédation légère par un mélange de protoxyde d’azote et d’oxygène peut être envisagée en cas d’intervention dentaire. Afin que celle-ci soit correctement utilisée dans la pratique, il est essentiel de bien connaître les avantages et les inconvénients d’une telle sédation, ainsi que les contre-indications éventuelles pour le patient et le soignant. Cet aspect est discuté dans le présent numéro.