Les Fiches de Transparence: mise à jour
- Dans une synthèse du Geneesmiddelenbulletin, outre la méta-analyse déjà mentionnée dans la Fiche de transparence, une autre méta-analyse a été discutée, dans laquelle le méthylphénidate a été comparé à l’atomoxétine1,2. Aucune de ces méta-analyses n’a pu montrer de différence d’efficacité entre le méthylphénidate et l’atomoxétine sur les symptômes de base ou les effets indésirables.
Aucune donnée pertinente pour cette mise à jour n’a paru sur ce sujet cette dernière année.
- Le tadalafil à 5 mg (un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 utilisé dans les troubles de l’érection) est désormais également enregistré pour le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). La conclusion d’un article du Drug and Therapeutics Bulletin est que le tadalafil n’a pas de place dans le traitement de l’HBP3. L’effet clinique limité et le coût élevé en sont les principaux arguments. Le tadalafil a été comparé à un placebo dans 4 RCT. La différence avec le placebo sur l’IPSS (un questionnaire validé visant à évaluer les symptômes sur une échelle de 0 à 35) s’élevait tout au plus à 2,6 points. On ne dispose d’aucune étude ayant comparé directement le tadalafil à un α-bloquant ou à un inhibiteur de la 5-alpha-réductase.
- Après 18 ans de suivi de l’étude PCPT (Prostate Cancer Prevention Trial), qui a comparé le finastéride en usage préventif avec un placebo chez des hommes ne présentant pas de symptômes d'HBP mais ayant un risque élevé de développer un cancer de la prostate [voir
Folia d' octobre 2012 ], aucune différence de mortalité n’a été constatée; le taux calculé de survie à 10 ans était de 79 % dans les deux groupes4,5. Ceci confirme que le finastéride n’a pas de place dans la prévention du cancer de la prostate.
- Chez des patients présentant des symptômes d’HBP ayant été traités pendant 4 ans par un inhibiteur de la 5-alpha-réductase, une étude cas-témoins a révélé une diminution du risque de cancer de la prostate de bas grade, et pas d’augmentation du risque de cancer de la prostate de haut grade, ce qui est en contradiction avec les résultats d’études antérieures dont il ressortait que les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase pourraient augmenter le risque de tumeurs de haut grade4,6 [voir
Folia d' octobre 2012 ].
- Le Centre de pharmacovigilance Lareb aux Pays-Bas a reçu, jusqu’en janvier 2012, neuf rapports de cas de dépression chez des patients traités par la tamsulosine, un α1-bloquant7. Chez 8 de ces patients, les symptômes de dépression disparaissaient à l’arrêt de la tamsulosine, ce qui augmente la probabilité d’un lien causal.
- L’effet préventif de l’activité physique sur le déclin fonctionnel du patient atteint de démence a été confirmé dans une étude randomisée chez plus de 200 patients ayant été suivis pendant 1 an8. Le déclin des fonctions motrices et cognitives était le moins important lorsque des programmes d’exercices étaient suivis à domicile (1 heure 2x /semaine).
- Une méta-analyse de 23 études de qualité moyenne a relevé un effet positif des interventions non pharmacologiques visant le proche soignant (entraînement d’aptitudes et formation, soutien, planning des activités, techniques de soins autonomes, …) sur les critères d’évaluation suivants: la fréquence ou la gravité des symptômes psychiques et comportementaux liés à la démence, les réactions du proche soignant par rapport à ces symptômes et le stress que provoquent ces symptômes chez le proche soignant9. L’effet à long terme d’interventions non pharmacologiques doit faire l’objet d’études supplémentaires: à peine 6 études sur les 23 études incluses, avaient une durée de 12 mois ou plus10.
- Il ressort d’une RCT que l’arrêt d’un traitement par la rispéridone chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer présentant une psychose ou de l’agitation et ayant bien réagi à la rispéridone, entraînait plus rapidement et plus fréquemment une récidive des troubles comportementaux que lorsque le traitement était poursuivi11.
- Une synthèse de Cochrane a rassemblé 9 études (dont celle abordée ci-dessus) sur l’arrêt (brutal ou progressif) d’un traitement par antipsychotiques chez des patients atteints de démence et présentant des troubles comportementaux12. Les critères d’évaluation primaires étaient le succès de l’arrêt de l’antipsychotique (c.-à-d. que le patient pouvait aller jusqu’au bout de l’étude sans antipsychotique) et l’apparition de troubles comportementaux. Les auteurs ont conclu que chez bon nombre de patients déments et présentant des troubles comportementaux, le traitement par antipsychotiques pouvait être interrompu sans avoir d’effets négatifs sur leur comportement. Chez les patients qui présentaient des troubles comportementaux sévères avant l’instauration du traitement par antipsychotiques, il est probablement préférable de ne pas arrêter le traitement.
- La place des inhibiteurs de la cholinestérase dans la prévention de la démence chez des adultes présentant de légers troubles cognitifs a été résumée dans une synthèse de Cochrane13. Un bénéfice très limité a été constaté après 2 ans, mais aucun effet n’a été observé après 1 an ni après 3 ans. Le taux d’effets indésirables était significativement plus élevé dans le groupe ayant pris les inhibiteurs de la cholinestérase. Les auteurs ont conclu que les inhibiteurs de la cholinestérase n’ont pas de place dans la prise en charge de troubles cognitifs légers.
- L’efficacité d’un traitement local à base d’urée (20 %), de propylène glycol (> 60 %) et d’acide lactique (10 %) (Naloc®, non enregistré comme médicament) sur l’onychomycose sous-unguéale distale a été évaluée dans une RCT contrôlée par placebo en double aveugle14. Après 24 semaines d’application quotidienne, un taux significativement plus élevé de guérisons mycologiques a été observé chez les patients présentant des onychomycoses modérées (touchant jusqu’à 50% de la surface de l’ongle) dans le groupe traité (27,2 % contre 10,4 %). La différence n’était pas significative chez les patients présentant des onychomycoses plus sévères (touchant 51 à 75% de la surface de l’ongle). Le critère " guérison clinique " n’a pas été évalué.
- La colite pseudomembraneuse est un effet indésirable connu mais rare de la clindamycine par voie orale. Cet effet indésirable grave peut également survenir avec les formes vaginales de clindamycine15.
- Dans deux méta-analyses et une étude cas-témoins, aucun effet tératogène n’a été observé lors de la prise de métronidazole par voie orale pendant le premier trimestre de grossesse15. Sur base de ces résultats et de ceux d’études antérieures, la mention d’une tératogénicité potentielle sera donc supprimée dans le Répertoire Commenté des Médicaments.
- Une méta-analyse a réévalué les données relatives à l’antibiothérapie dans le traitement de la vaginose bactérienne en période de grossesse et à son effet sur le risque de naissance prématurée16. Bien que l’antibiothérapie exerce un effet positif sur l’éradication de la vaginose bactérienne, aucun impact positif n’a été constaté sur le risque de naissance prématurée, c.-à-d. avant 37 semaines d’aménorrhée, ni sur le risque de rupture prématurée de la poche des eaux. Même un traitement précoce (avant 20 semaines d’aménorrhée) ne réduit pas le risque de naissance prématurée. Chez les femmes ayant des antécédents d’accouchement prématuré, l’antibiothérapie n’a pas eu non plus d’effet sur le risque d’un nouvel accouchement prématuré.
- Dans un article de synthèse du Drug and Therapeutics Bulletin, on mentionne une métaanalyse ayant évalué l’efficacité d’une solution saline isotonique pour lavage nasal en cas de rhinite allergique17,18. La méta-analyse a révélé que l’application de ce simple traitement pendant quelques semaines diminuait d’un tiers les symptômes de rhinite.
- Une revue systématique a apporté des preuves limitées d’un plus grand effet de la désensibilisation sublinguale sur les symptômes de rhinite et de conjonctivite par rapport au placebo19,20. Les informations disponibles ne permettaient pas de tirer des conclusions quant à la sécurité de la thérapie. La plupart des études n’ont examiné qu’un seul extrait en particulier (par exemple pour le pollen des graminées, les acariens, …), alors que dans la réalité, la plupart des patients sont allergiques à plusieurs allergènes. La durée et la dose optimales de traitement restent incertaines21.
- Dans une RCT menée chez des personnes âgées présentant une insomnie chronique, un meilleur effet sur le sommeil a été constaté avec un programme d’aide autonome (une nouvelle brochure proposant des stratégies cognitives chaque semaine, pendant six semaines) par rapport au groupe contrôle (une seule brochure avec des conseils sur l’hygiène du sommeil). Dans le groupe ayant bénéficié du programme d’aide autonome, l’amélioration subjective de la qualité du sommeil et la diminution temporaire de l’usage de somnifères ont persisté pendant six mois. Après 6 mois, la diminution de l’usage de somnifères n’était plus significative22,23.
- Une méta-analyse concernant l’efficacité des Z-drugs (zolpidem et zopiclone) confirme que le bénéfice en termes de durée d’endormissement par rapport au placebo est limité: la différence sur la durée d’endormissement objective était de 22 minutes; la différence sur la durée d’endormissement subjective était de 7 minutes (statistiquement non significative). Aucun bénéfice n’a été constaté sur la durée totale du sommeil ni sur le nombre de réveils pendant la nuit24.
- Dans une étude rétrospective chez des personnes âgées américaines institutionnalisées, un risque de chute ou de fracture de la hanche six fois plus élevé a été constaté en cas d’usage de Z-drugs. Ce type d’études ne permet pas de prouver un lien causal, mais ce signal est tout de même préoccupant. Un risque accru de chute et de fracture de la hanche a également déjà été associé aux benzodiazépines25-28.
- Les nouvelles recommandations de l’American Diabetes Association et de l’European Association for the Study of Diabetes insistent sur l’importance de l’individualisation de la cible glycémique. Ces recommandations font suite à la publication de plusieurs études dans lesquelles un contrôle intensif de la glycémie n’a pas entraîné d’amélioration, voire même a provoqué une aggravation des critères d’évaluation fondés sur le patient29. Chez les personnes âgées et les patients diabétiques présentant une comorbidité, une valeur cible d’HbA1c moins stricte est proposée. Elle varie de < 7,5 à < 8,5 % selon la situation clinique du patient30.
- Une étude prospective a étudié l’impact de l’activité physique sur la mortalité chez des patients diabétiques (type 1 et 2). Une activité physique, même modérée, était associée à une réduction du risque de décès prématuré d’environ un tiers31.
- Une étude randomisée contrôlée, réalisée dans une population chinoise, a comparé la metformine au glipizide chez 304 diabétiques de type 2 atteints d’une maladie coronarienne connue. Après un suivi médian de 5 ans, le taux d’accidents cardio-vasculaires était de 26 % avec la metformine contre 38 % avec le glimépiride (NST=7; IC à 95 % 5 à 34)32.
- En 2009, 4 études rétrospectives avaient évoqué la possibilité d’un lien entre l’insuline glargine et un risque de cancer, en particulier du sein33. Après une analyse approfondie de ces études et de nouvelles données, l'Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency ou EMA) a conclu qu’il n’y a pas de preuve que l’usage de l’insuline glargine soit associé à un risque accru de cancer34.
- La nécessité d’un délai entre le repas et l’injection préprandiale d’insuline humaine a fait l’objet d’une évaluation dans une petite étude randomisée35. Il n’y a pas de différence significative entre une injection juste avant le repas ou 20 à 30 minutes avant le repas en ce qui concerne le contrôle glycémique (critère d’évaluation primaire), la survenue d’hypoglycémies ou la qualité de vie (critères d’évaluation secondaires). Les patients étaient plus satisfaits de leur traitement dans le groupe n’ayant pas observé de délai entre l’injection et le repas.
- Plusieurs publications du début de l’année 2013 ont évoqué un lien entre l’usage des médicaments agissant sur le système incrétine et le cancer du pancréas36. Le 26 juillet 2013, l’EMA a conclu qu’il n’existe pour le moment pas de preuve d’un lien causal37. Le signal subsiste toutefois et la prudence reste de mise en ce qui concerne le risque de pancréatite lors de l’usage de ces classes thérapeutiques.
- Dans le contexte de la prévention cardio-vasculaire chez les patients diabétiques de type 2, de nombreuses questions subsistent à propos de l’efficacité de l’acide acétylsalicylique. Une synthèse de Cochrane a étudié l’effet préventif d’autres antiagrégants plaquettaires (ticlodipine, clopidogrel, prasugrel, ticagrelor)38. Huit études portant au total sur 21.379 patients diabétiques ont été incluses dans cette synthèse. Il ressort de l’analyse de ces données que ces antiagrégants ne sont pas plus efficaces que le placebo pour diminuer la mortalité globale ou la mortalité cardio-vasculaire.
- La spécialité Botox® (à base de toxine botulique de type A; syn. onabotulinum toxin A) est enregistrée depuis peu pour le traitement de certains cas de dysfonctionnement de la vessie. Une RCT a comparé, chez 247 femmes présentant une incontinence d’urgence, un anticholinergique (solifénacine à 5-10 mg) avec une injection unique dans le muscle détrusor de 100 unités de toxine botulique de type A39. Après 6 mois, aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le nombre d’épisodes d’incontinence. Dans le groupe traité par la toxine botulique, les chances de rémission complète de l’incontinence (critère d’évaluation secondaire) étaient toutefois plus grandes, et la sécheresse de la bouche était moins fréquente, mais le risque d’infections des voies urinaires et de rétention urinaire était plus élevé.
- Depuis la publication des trois grandes études sur les nouveaux anticoagulants à usage oral, à savoir le dabigatran (RE-LY), le rivaroxaban (ROCKET AF) et l’apixaban (ARISTOTLE), des analyses de sous-groupe prédéfinis ont également été publiées.
- Une analyse de sous-groupe de l’étude ROCKET AF révèle que le rivaroxaban est aussi efficace chez les patients ayant déjà pris des antagonistes de la vitamine K que chez ceux qui n’en ont encore jamais pris40.
- Une analyse de sous-groupe de l’étude ARISTOTLE révèle que l’efficacité de l’apixaban ne varie ni en fonction du type de fibrillation auriculaire (paroxystique ou permanente) ni en fonction de sa durée41.
- Il ressort d’une autre analyse de sous-groupe de l’étude ARISTOTLE que l’apixaban est aussi efficace que la warfarine, quelle que soit la fonction rénale42.
- A l’heure actuelle, on ne dispose d’aucune étude ayant comparé les nouveaux anticoagulants oraux entre eux.
- Le délai avec lequel un traitement par un nouvel anticoagulant oral doit être interrompu avant une intervention chirurgicale, dépend du risque hémorragique lié à l’intervention et de la fonction rénale du patient43,44. Sur base d’un consensus entre spécialistes, les recommandations suivantes concernant l’interruption d’un traitement anticoagulant ont été formulées:
Dabigatran:
|
Faible risque hémorragique: |
24 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine ≥ 80 ml/min
36 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine de 50-80 ml/min
48 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine de 30-50 ml/min
|
|
Risque hémorragique élevé: |
48 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine ≥ 80 ml/min
72 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine de 50-80 ml/min
96 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine de 30-50 ml/min
|
Rivaroxaban et apixaban:
|
Faible risque hémorragique: |
24 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine > 30 ml/min.
36 h avant l’intervention, en cas de clairance de la créatinine de 15-30 ml/min
|
|
Risque hémorragique élevé: |
48 h avant l’intervention, quelle que soit la fonction rénale |
1.
Nieweg EH, Batstra L: Medicamenteuze behandeling van ADHD bij kinderen en adolescenten.
Geneesmiddelenbulletin 2012; 11: 121-9
2.
Hazell PL, Kohn MR, Dickson R, et al.: Core ADHD symptom improvement with atomoxetine versus methylphenidate: a direct comparison meta-analysis.
J Atten Disord 2011; 15: 674-83
3.
Anonymous.: Tadalafil for benign prostatic hyperplasia.
Drug Ther Bull 2013; 51: 93-96
4.
Belgisch Centrum voor Farmacotherapeutische Informatie.: 5-α-reductase-inhibitoren en risico van prostaatkanker.
Folia Pharmacotherapeutica Oktober 2012
5.
Thompson IM, Goodman PJ, Tangen CM, et al.: Long-term survival of participants in the prostate cancer prevention trial.
N Engl J Med 369; 7: 603-610
6.
Robinson D, Garmo H, Bill-Axelson A, et al.: Use of 5-alfa-reductase-inhibitors for lower urinary tract symptoms and risk of prostate cancer in Swedish men: nationwide, population based case-control study.
BMJ 2013; 346: f3406 doi: 10.1136/bmj.f3406
7.
Anonymous: Tamsulosine en depressieve klachten.
Geneesmiddelenbulletin 2012; 46: 82
8.
Pitkälä K, Pöysti M, Laakkonen M et al.: Effects of the Finnish Alzheimer Disease Exercise Trial (FINALEX): a randomized controlled trial.
JAMA Intern Med 2013; 173: 894-901
9.
Brodaty H, Arasaratnam C: Meta-analysis of nonpharmacological interventions for neuropsychiatric symptoms of dementia.
Am J Psychiatry 2012; 169: 946-53
10.
Paolino N, O’Malley P: Review: Nonpharmacologic caregiver interventions improve dementia symptoms and caregiver reactions
ACP Journal Club 2013; 158: 4. Comment on :
Brodaty H, Arasaratnam C.: Meta-analysis of nonpharmacological interventions for neuropsychiatric symptoms of dementia
Am J Psychiatry 2012; 169: 946-53
11.
Devanand D, Mintzer J, Schultz S et al.: Relapse risk after discontinuation of risperidone in Alzheimer’s disease.
N Engl J Med 2012; 367: 1497-507
12.
Declercq T, Petrovic M, Azermai M, Vander Stichele R, De Sutter AIM, van Driel ML, Christiaens T.: Withdrawal versus continuation of chronic antipsychotic drugs for behavioural and psychological symptoms in older people with dementia.
Cochrane Database of Systematic Reviews 2013; 3 Art. No.: CD007726. DOI: 10.1002/14651858.CD007726.pub2
13.
Russ TC, Morling JR.: Cholinesterase inhibitors for mild cognitive impairment.
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012; 9 Art. No.: CD009132. DOI: 10.1002/14651858.CD009132.pub2
14.
Möck A.: Hilft Naloc gegen Nagelpilz ?
Arznei-Telegram 2013; 44: 46
15. Clinical Effectiveness Group, British Association for Sexual Health and HIV (BASHH). National guideline for the management of bacterial vaginosis. London (UK): British Association for Sexual Health and HIV (BASHH); 2012. 15 p. [43 references]
www.bashh.org
16.
Brocklehurst P, Gordon A, Heatley E, Milan SJ.: Antibiotics for treating bacterial vaginosis in pregnancy.
Cochrane Database of Systematic Reviews 2013; 1 Art. No.: CD000262. DOI: 10.1002/14651858.CD000262.pub4
17.
Anonymous: An update on the management of hay fever in adults
Drug Ther Bull 2013; 51: 30-33
18.
Hermelingmeier KE, Weber RK, Hellmich M, et al.: Nasal irrigation as an adjunctive treatment in allergic rhinitis: a systematic review and meta-analysis.
Am J Rhinol Allergy 2012; 26: e119-25 doi:10.2500/ajra.2012.26.3787
19.
Lin SY, Erekosima N, Kim JM, et al: Sublingual immunotherapy for the treatment of allergic rhinoconjunctivitis and asthma.
JAMA 2013; 309: 1278-88 (
http://dx.doi.org/10.1001/jama.2013.2049 )
20.
Lin SY, Erekosima N, Suarez-Cuervo C, et al.: Allergen-specific immunotherapy for the treatment of allergic rhinoconjuctivitis and/or asthma: Comparative effectiveness review
No. 111. AHRQ Publication No. 13-EHC061-EF. Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality. March 2013
http://effectivehealthcare.ahrq.gov/
21.
Nelson HS.: Is sublingual immunotherapy ready for use in the United States?
JAMA 2013; 309: 1297-8
22.
Zuger A.: Self-help course combats insomnia.
Journal Watch General Medicine. 2012; October 25 Comment on:
Morgan K et al.: Self-help treatment for insomnia symptoms associated with chronic conditions in older adults: a randomized controlled trial.
J Am Geriatr Soc 2012; 60: 1803-10
23.
Morgan K et al.: Self-help treatment for insomnia symptoms associated with chronic conditions in older adults: a randomized controlled trial.
J Am Geriatr Soc 2012; 60: 1803-10
24.
Huedo-Medina TB, Kirsch I, Middlemass J, et al.: Effectiveness of non-benzodiazepine hypnotics in treatment of adult insomnia: meta-analysis of data submitted to the Food and Drug Administration.
BMJ 2012; 345: e8343 doi:10.1136/bmj.e8343
25.
Voelker R.: Zolpidem increases patients’ fall risk, study shows.
JAMA 2012; 308: 2247
26.
Kolla BP, Lovely JK, Mansukhani MP, Morenthaler TI.: Zolpidem is independently associated with increased risk of inpatient falls.
J Hosp Med 2013; 8: 1-6
27.
Schwenk TL.: Excess risk for hip fracture among nursing home residents who take nonbenzodiazepine hypnotics.
Journal Watch General Medicine March 28, 2013Comment on:
Berry SD, et al.: Nonbenzodiazepine sleep medication use and hip fractures in nursing home residents.
JAMA Intern Med Published online March 4, 2013. Doi:10.1001/jamainternmed.2013.3795
28.
Berry SD, Lee Y, Cai S, Dore DD.: Nonbenzodiazepine sleep medication use and hip fractures in nursing home residents.
JAMA Intern Med 2013; 173: 754-61 Doi:10.1001/jamainternmed.2013.3795
29.
Belgisch Centrum voor Farmacotherapeutische Informatie.: Aanpak van type 2-diabetes: een update.
Folia Pharmacotherapeutica mei 2013
30.
McLaren LA, Quinn TJ, McKay GA.: Diabetes control in older people. Treat the patient not the HbA1c.
BMJ 2013; 356: f2836
31.
Sluik D, Buijsse B, Muckelbauer R et al.: Physical activity and mortality in individuals with diabetes mellitus. A prospective study and meta-analysis.
Arch Intern Med 2012; 172: 1285-95
32.
Tanner M.: Metformin reduced CV events compared with glipizide in patients with type 2 diabetes and CAD.
ACP Journal Club 2013; 158: 8 Comment on :
Hong J, Zhang Y, Lai S, et al.: SPREAD-DIMCAD Investigators. Effects of metformin versus glipizide on cardiovascular outcomes in patients with type 2 diabetes and coronary artery disease.
Diabetes care 2013; 36: 1304-11
33.
Belgisch Centrum voor Farmacotherapeutische Informatie: Flash
Folia Pharmacotherapeutica September 2009
34.
http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Medicine_QA/2013/05/WC500143823.pdf
35.
Muller N, Frank T, Kloos C et al.: Randomized crossover study to examine the necessity of an injection-to-meal interval in patients with type 2 diabetes mellitus and human insulin.
Diabetes care 2013 jan 22 . (Original) Evidence Updates from the BMJ Evidence Centre,
http://www.bmj.com
36.
Belgisch Centrum voor Farmacotherapeutische Informatie.: Goed om te weten.
Folia Pharmacotherapeutica juni 2013
37.
http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Press_release/2013/07/WC500146619.pdf
38.
Valentine N, Van de Laar FA, van Driel ML.: Adenosine-diphosphate (ADP) receptor antagonists for the prevention of cardiovascular disease in type 2 diabetes mellitus.
Cochrane database of systematic reviews 2012; 11: CD005449. doi: 10.1002/14651858.CD005449.pub2
39.
Visco Ag, Brubaker L, Richter HE, et al.: Anticholinergic therapy vs onabotulinumtoxinA for urgency urinary incontinence.
N Engl J Med 367; 19: 1803-13
40.
Mahaffey K, Wojdyla D, Hankey G, et al.: Clinical outcomes with rivaroxaban in patients transitioned from vitamin K antagonist therapy. A subgroup analysis of a randomized trial.
Ann Int Med. 2013; 158: 861-868
41.
Al-Khatib SM, Thomas L, Wallentin L, et al.: Outcomes of apixaban vs. Warfarin by type and duration of atrial fibrillation: results from the ARISTOTLE trial.
Heart J. Eur 2013 Apr 17
42.
Hohnloser SH, Hijazi Z, Thomas L, et al.: Efficacy of apixaban when compared with warfarin in relation to renal function in patients with atrial fibrillation: insights from the ARISTOTLE trial.
Eur Heart J 2012; 33: 2821-30
43.
Heidbuchel H, Verhamme P, Alings M, et al.: EHRA practical guide on the use of new oral anticoagulants in patients with non-valvular atrial fibrillation: executive summary.
European Heart Journal, doi:10.1093/ eurheartj.eht134
44.
Anonymous: Saignement sous dabigatran, rivaroxaban ou apixaban. Pas d’antidote et peu d’expérience clinique
La Revue Prescire Mars 2013; 33 (353): 202-6
|