[Mise à jour 15/06/22 : l’Avis du Conseil Supérieur de la Santé « Stratégie de vaccination contre la variole du singe (CSS, Avis 9720] a été publié le 14/06/22.]
[Mise à jour 19/07/22 : référence vers la dernière version des « Informations et recommandations de prise en charge » sur le site Web de Sciensano: version 08/07/22]

Depuis début mai 2022, des cas de variole du singe (Monkeypox) sont rapportés dans plusieurs pays où le virus de la variole du singe n’est pas endémique (en Europe et en dehors), sans lien avec un voyage dans un pays endémique (en Afrique de l’Ouest ou centrale). Les infections sont diagnostiquées principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Plusieurs cas ont également été rapportés en Belgique (au 18 juillet 2022, 311 cas confirmés ont été identifiés).
 
Nous renvoyons à quelques sources qui fournissent des informations actualisées.

  • Pour des informations destinées aux professionnels de la santé, rendez-vous sur Sciensano > Informations pour les professionnels de santé > Informations et recommandations de prise en charge – Version 08/07/2022 (PDF). Voici quelques-unes des informations reprises dans ce document de Sciensano :

    • « La maladie est généralement bénigne, avec un rétablissement complet en deux à quatre semaines. Exceptionnellement, les symptômes peuvent être plus graves particulièrement chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. »

    • « Le traitement de la variole du singe est principalement symptomatique et de soutien (réduction de la fièvre et du prurit), incluant la prévention et le traitement des surinfections bactériennes. »

    • Sciensano mentionne le técovirimat, un agent antiviral qui a été autorisé en 2022 par l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour le traitement de la variole du singe. Le técovirimat n’est pas disponible en Belgique à l’heure actuelle, et aucune recommandation n’est disponible pour l’instant sur son utilisation.

    • «  Une vaccination antérieure contre la variole peut conférer une protection croisée contre la variole du singe, qui a été estimée par des études plus anciennes à 85 %. On peut donc s’attendre à un certain degré de protection dans la population des adultes âgés de plus de 50 ans. »

    • En ce qui concerne la vaccination contre la variole du singe des contacts proches à haut risque de maladie grave (prophylaxie post-exposition) : le document donne les recommandations pour la vaccination avec le vaccin Imvanex® (un vaccin antivariolique non réplicable ; nom Américain : Jynneos®).

    • Sciensano fournit également des informations sur le tableau clinique et le diagnostic. En cas de lésions cutanées suspectes, il est important de poser rapidement le diagnostic, surtout pour éviter la propagation du virus.

  • Autres sources, qui s’adressent aussi au grand public :