Ce mois-ci dans les Folia

Le choix d’une prise en charge thérapeutique doit évidemment toujours tenir compte du résultat que l’on peut en attendre en fonction des preuves disponibles. C’est la seule façon d’en évaluer les bénéfices, les risques et les coûts de manière réaliste. Il en va de même pour la prise en charge de la BPCO stable, sachant bien qu’aucun traitement médicamenteux de la BPCO n’est susceptible d’empêcher la détérioration de la fonction pulmonaire à long terme. Les seules mesures ayant un impact positif sont le sevrage tabagique et le fait d’éviter l’inhalation d’autres particules ou gaz nocifs. Il importe donc d’attacher suffisamment d’importance à ces facteurs en particulier. Les médicaments contre la BPCO n’ont qu’un effet positif limité sur les symptômes, le risque et la sévérité des exacerbations, l’état de santé et la tolérance à l’effort. Ces derniers aspects sont approfondis dans le présent numéro.

Comme annoncé dans le numéro des Folia de mars, la publication de la mise à jour annuelle des Fiches de transparence est échelonnée sur trois numéros des Folia. Ce mois-ci, quelques paragraphes sont consacrés aux nouveautés concernant les fiches suivantes : TDAH, anxiété, douleurs neuropathiques, insomnie et fibrillation auriculaire.

Malgré les quelques mesures qui ont déjà été prises à ce sujet, on constate que l’acide valproïque continue d’être administré aux femmes en âge de procréer sans tenir compte du risque tératogène. L’EMA a donc décidé d’imposer des mesures supplémentaires, que nous expliquons dans le présent numéro.