Ce mois-ci dans les Folia

Il n’existe pas de formule toute faite pour prendre en charge la douleur de manière adéquate. De nombreux facteurs doivent être pris en compte pour déterminer la meilleure stratégie à suivre dans chaque cas individuel et pour la corriger si nécessaire en cours de route. L’intensité et la perception de la douleur sont en outre difficilement quantifiables, ce qui accentue la difficulté d’évaluer le rapport bénéfice/risque de la prise en charge. Depuis ces dernières décennies, on accorde une plus grande attention au contrôle de la douleur associée au cancer, afin d’améliorer ainsi la qualité de vie des patients. A cet effet, on a plus souvent recours aujourd’hui, à juste titre, aux opioïdes (analgésiques morphiniques). Cependant, ces médicaments sont également de plus en plus souvent utilisés en cas de douleurs chroniques non cancéreuses, alors qu’une telle approche n’est souvent pas suffisamment étayée. Il semble de plus en plus clair qu’une telle approche conduit souvent à un rapport bénéfice/risque défavorable et qu’il est nécessaire d’utiliser les opioïdes de manière plus restrictive en cas de douleurs non cancéreuses. Le présent numéro des Folia vous propose plus d’informations à ce sujet.

Un syndrome douloureux plus spécifique mais difficile à définir clairement est celui de la fibromyalgie. Ici aussi, le soulagement de la douleur constitue une partie de la prise en charge. Il n’existe pas de directives claires permettant de contrôler cette douleur. Dans le présent numéro, nous nous efforçons de déterminer la place des médicaments dans la fibromyalgie.