Ce mois-ci dans les Folia

Chez les personnes âgées, les plaintes liées à une gonarthrose sont souvent à l’origine d’une diminution de la qualité de vie. Un certain nombre de mesures générales telles qu’éviter une surcharge, mais également rester physiquement actif peuvent, outre l’effet antalgique, améliorer considérablement le confort. Pour la prise en charge de la douleur, on optera pour des médicaments ayant le moins d’effets indésirables, donc en premier lieu le paracétamol. Cependant, dans bon nombre de cas, des épisodes d’accentuation de la douleur surviennent régulièrement, nécessitant la prise d’autres médicaments. Dans le traitement de la gonarthrose, les AINS topiques semblent dans ces cas souvent efficaces, surtout si le choix du traitement s’est fait en concertation avec le patient et le médecin.

Même à un âge très avancé, il peut encore être utile de traiter l’hypertension. Il convient toutefois d’être particulièrement attentif à certains facteurs dans cette population souvent vulnérable. Ces patients sont ainsi très sensibles à l’hypotension orthostatique, un effet indésirable souvent facilité par la polymédication dans cette tranche d’âge. Chez les personnes âgées, les chutes dues à une hypotension orthostatique sont également plus fréquentes, avec des conséquences plus graves que chez les patients plus jeunes. Il convient donc dans cette tranche d’âge avancée, plus encore que chez les autres patients, de bien peser les avantages et les inconvénients d’un traitement antihypertenseur sachant que, même à un âge avancé, dans des circonstances bien contrôlées, chez des patients sélectionnés, celui-ci peut encore être bénéfique.