Ce mois-ci dans les Folia

Dans la prise en charge de l’incontinence urinaire chez l’adulte, des mesures non médicamenteuses occupent généralement une place centrale. Le bénéfice escompté avec des médicaments n’est généralement pas spectaculaire, et les effets indésirables sont souvent très gênants. De plus, ces médicaments sont onéreux, surtout les plus récents.

Il n’est pas simple de définir objectivement la place que méritent les vaccins actuels contre le papillomavirus humain. En effet, il n’existe aucune donnée permettant de déterminer l’impact exact de ces vaccins sur l’incidence et l’issue du cancer du col de l’utérus. Tous les experts s’accordent sur le principe qu’un dépistage régulier est la mesure la plus importante pour limiter le cancer du col de l’utérus et ses conséquences, et ce même chez les femmes vaccinées.

En ce qui concerne la vaccination contre la coqueluche, il y a également du nouveau. Le Conseil Supérieur de la Santé propose en effet une vaccination de rappel contre la coqueluche chez tous les adolescents. Cette décision n’est cependant pas aussi évidente. Ce numéro des Folia aborde plusieurs questions à ce sujet qui restent sans réponse.

Il ressort clairement de ce qui précède combien il est difficile de déterminer correctement la place des médicaments et des vaccins. L’information directe du patient au sujet de médicaments soumis à prescription médicale est un sujet encore plus délicat. Lors du symposium organisé à l’occasion du départ du professeur M. Bogaert en tant que secrétaire de rédaction du CBIP, les opinions de quelques-unes des parties concernées ont été confrontées. Notre conclusion est qu’il est difficile mais nécessaire de déterminer objectivement la place des médicaments, et qu’un certain nombre de règles s’imposent à cette fin.