Ce mois-ci dans les FoliaCes derniers temps, les bactéries nosocomiales ont souvent fait la une de l’actualité. Les Staphylococcus aureus méticillino-résistants (MRSA) sont ici les plus fréquemment cités. Dans les hôpitaux, une grande attention est déjà apportée en Belgique aux mesures à prendre pour éviter la propagation des MRSA; pour les résidents des maisons de repos et de soins, trop peu de mesures encore sont généralement prises, et le risque qu’un pourcentage toujours plus grand de patients soit contaminé est réel. Des mesures assez simples suffisent pourtant à garder le contrôle. Outre l’emploi restrictif d’antibiotiques, une bonne hygiène des mains est d’une importance primordiale. Il est nécessaire d’élaborer une prise en charge concrète pour ces institutions et d’en assurer l’application. Si la prévalence des MRSA ne peut être contrôlée, la qualité de vie des résidents des maisons de repos et de soins régressera, et le coût des soins augmentera considérablement. En raison du vieillissement de la population, mais aussi des possibilités thérapeutiques pour les patients atteints d’affections cardiaques, on rencontre de plus en plus de patients atteints de fibrillation auriculaire. Chez certains d’entre eux, le risque de thrombose peut être limité par une cardioversion médicamenteuse ou électrique, ou par une technique chirurgicale non invasive. Un traitement médicamenteux antithrombotique (antiagrégants ou anticoagulants) sera cependant le plus souvent nécessaire pendant des périodes prolongées voire à vie. Chez les patients avec un risque thrombo-embolique élevé, un traitement par des anticoagulants oraux est supérieur à un traitement par des antiagrégants, même en cas d’association de plusieurs antiagrégants. Un traitement par des anticoagulants oraux, qui n’est pas sans danger et qui exige une grande discipline, ne peut cependant pas être envisagé chez n’importe quel patient.
|