Ce mois-ci dans les FoliaLes patients atteints d’un eczéma atopique ont souvent des difficultés à trouver la meilleure approche pour limiter le plus possible les inconvénients dus à cette affection. Il est étonnant de trouver si peu de données concrètes et basées sur des preuves en ce qui concerne le traitement de base classique par des émollients dans une affection aussi fréquente. De nouveaux médicaments sont apparus, mais en raison de leur coût et du manque de connaissance quant à leur innocuité à long terme, leur place est limitée. Les soignants doivent chercher, en concertation avec le patient, la meilleure approche tout en tenant compte de la faisabilité et de l’innocuité de celle-ci. Concernant la BPCO, un effet réellement favorable sur l’évolution de cette affection n’a été prouvé que pour l’arrêt du tabagisme. Qu’en est-il du traitement médicamenteux ? Une étude récente n’a pas pu démontrer qu’un traitement associant un β2-mimétique à longue durée d’action à inhaler et un corticostéroïde à inhaler, influence favorablement la mortalité chez les patients atteints de BPCO, ce qui avait toutefois été suggéré dans une étude rétrospective. D’autres données mentionnées dans ce numéro des Folia incitent aussi à la prudence avant d’envisager l’association de différents bronchodilatateurs à longue durée d’action ou l’ajout de corticostéroïdes à inhaler chez les patients atteints de BPCO. |