Ce mois-ci dans les FoliaL’accompagnement et le traitement des patients souffrant de dépression en première ligne posent souvent des problèmes. La psychothérapie a ici un rôle important, mais elle n’est pas toujours facilement réalisable: il existe souvent une certaine réticence chez le patient, et un accompagnement psychothérapeutique plus spécialisé n’est souvent pas possible. L’entourage immédiat du patient est aussi souvent peu réceptif aux signaux d’alarme, et la plupart préfère la prescription de médicaments. Tous ces facteurs font que des antidépresseurs sont souvent prescrits trop rapidement, et que l’on met trop d’espoir dans leur efficacité. Il est dès lors important d’évaluer la juste place des antidépresseurs dans la prise en charge de la dépression en première ligne. Il convient à cette fin de se poser deux questions importantes: chez qui faut-il instaurer un traitement médicamenteux, et à cette fin, une fois la décision prise, quel est le médicament de premier choix? La dysménorrhée est une plainte fréquente chez les femmes jeunes. Il paraît utile de réévaluer la prise en charge de problèmes fréquents, même lorsqu’il n’y a pas de nouveautés spectaculaires à signaler: la prise en charge généralement appliquée est ainsi confrontée aux preuves scientifiques disponibles. La nouvelle version imprimée (édition 2006) du Répertoire Commenté des Médicaments paraîtra début avril.
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