Ce mois-ci dans les FoliaCertains traitements sont instaurés plutôt par tradition que sur base d’arguments scientifiques. L’usage en cas d’otite moyenne de gouttes otiques, et certainement celles contenant plusieurs substances, est pour le moins controversé. Suite à un courrier du lecteur à ce sujet, la question se pose de savoir si le prescripteur est toujours bien conscient du contenu de telles gouttes otiques. Les médecins et pharmaciens sont de plus en plus souvent confrontés au fait que certaines spécialités ne sont plus disponibles, que ce soit à titre temporaire ou définitif, et ce souvent pour des raisons commerciales. La mise hors marché de spécialités telles l’Oracilline et le Wellcoprim pose des problèmes pratiques pour le médecin qui veut exercer sa profession en suivant les recommandations récentes. Dans ces cas concrets, la prescription d’une préparation magistrale peut apporter une solution. Tout ceci témoigne de la possibilité d’un conflit entre les considérations purement médico-scientifiques et les intérêts commerciaux. La prophylaxie antibactérienne en cas de contact avec un patient présentant une infection méningococcique exige une approche fondée sur des bases scientifiques. Des directives générales bien intentionnées, communiquées par le biais des écoles, rend parfois la tâche difficile au médecin généraliste qui désire établir un traitement rationnel. Il est important de s’informer tout d’abord de la justification d’une telle prophylaxie antibactérienne d’après le type de contact. Le choix et la posologie de l’antibiotique sont également très importants si l’on veut tirer profit d’une telle prophylaxie. |