Ce mois-ci dans les Folia

La prise en charge immédiate de l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu, commence à montrer des similitudes avec celle de l’infarctus aigu du myocarde. La thrombolyse et l’administration d’acide acétylsalicylique ont déjà leur place. La menace d’une augmentation du risque d’hémorragie cérébrale apporte cependant une ombre au tableau.

L’apparition d’un nombre croissant d’antiinflammatoires non stéroïdiens sous formes faiblement dosées de délivrance libre en pharmacie requiert une vigilance particulière de la part des pharmaciens et des médecins. A l’instar du paracétamol et de l’acide acétylsalicylique, le patient peut considérer que la prise de ces médicaments est banale et ne nécessite donc pas d’être mentionnée lors de l’anamnèse. Il est intéressant d’examiner de près les conséquences de cette évolution.

A propos des antiinflammatoires non stéroïdiens COX-2 sélectifs récents, il faut être attentif au fait que leur effet sur les plaquettes sanguines est différent par rapport à celui des AINS classiques. Cette différence peut être cliniquement importante chez les patients qui présentent un risque d’affections thrombo-emboliques.