Ce mois-ci dans les Folia
- Les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) COX-2 sélectifs entraînent également, chez certains patients, une diminution de la fonction rénale et une rétention sodée, et les effets indésirables gastro-intestinaux ne sont certainement pas exclus. Les précautions d’usage des AINS classiques valent donc aussi pour les AINS COX-2 sélectifs.
- La fibrillation auriculaire multiplie par trois à cinq fois le risque d’accident vasculaire cérébral. Il est donc important de réduire ce risque autant que possible. Afin de réaliser cet objectif de manière optimale, il convient non seulement de tenir compte d’un certain nombre de paramètres objectivables, mais il est également important de prendre en considération certaines données pratiques propres à chaque patient. Pour de nombreux patients atteints de fibrillation auriculaire récurrente ou persistante, l’administration d’anticoagulants constitue la meilleure prévention. Le suivi d’un tel traitement exige toutefois beaucoup de rigueur de la part du patient et du médecin.
- Un point de vue exposé précédemment doit parfois être revu à la lueur de nouvelles données. C’est le cas en ce qui concerne le traitement des crampes musculaires idiopathiques, une affection sans gravité mais gênante, qui le plus souvent se résout spontanément. Contrairement à ce qui a été écrit dans les Folia de mai 1995, il semble, sur base de données plus récentes, qu’un traitement par la quinine ne se justifie plus.
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