Antiinflammatoires non stéroïdiens dans la prévention primaire de la démence

Un flash paru dans les concernait la question de l’intérêt des antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Le message stipulait que leur rôle était loin d’être clairement établi. Les résultats d’une étude prospective de cohorte sur l’éventuel rôle protecteur des AINS dans la prévention primaire de la démence, c’est-à- dire chez des personnes non démentes au début de l’étude, ont été publiés récemment [ , avec un éditorial p. 1567-1568]. Ces résultats suggèrent que l’usage prolongé d’AINS (au moins 2 ans) protègerait contre l’apparition de la maladie d’Alzheimer (risque relatif de 0,20; intervalle de confiance à 95% de 0,05 à 0,83), mais non contre l’apparition de la démence vasculaire. Il y a lieu de tenir compte qu’il s’agit ici d’une étude d’observation, avec les limites y afférentes. Les chercheurs concluent que des études complémentaires de prévention primaire sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour examiner si les avantages des AINS contrebalancent les effets indésirables potentiels.